CABARROU Alain
Date d'inscription : 16/01/2008 Localisation : 13 Rue des Ajoncs ARES Nombre de messages : 98 Age : 76 Réputation : 1
| Sujet: Limitation de vitesse sur le bassin 23/7/2009, 19:51 | |
| BORDEAUX. Le tribunal maritime commercial siégeait hier
Amendes pour excès de vitesse en mer
Grégory, 23 ans, est cuisinier à la mairie de Paris. Le 12 août 2007, vers midi, il navigue sur un jet-ski devant le club de voile d'Arcachon. Trop vite au goût des gendarmes de la brigade nautique locale qui estiment la vitesse supérieure à 5 noeuds en deçà de la limite de 300 mètres du bord des eaux. Grégory est en infraction à l'article 63 du Code disciplinaire et pénal de la marine marchande. Hier, cet excès lui a valu de comparaître devant le tribunal maritime commercial de Bordeaux avec une dizaine d'autres plaisanciers qui, comme lui, n'avaient pas respecté l'arrêté du préfet. « Je venais juste d'avoir mon permis, c'est exact, j'arrivais assez vite », concède le jeune homme devant la présidente Dominique Receveur. « Je venais de louer l'engin et c'était la première fois que je me rendais sur le bassin d'Arcachon. Je suis issu d'une famille de marins pêcheurs et d'habitude, je vais aux Sables-d'Olonne où je connais le balisage avec les bouées. » Le tribunal se montre clément : 150 euros d'amende. Peine identique pour Arnaud, mécanicien en aéronautique de Toulouse qui, le 26 juillet 2008, dans l'après-midi, a été surpris à une vitesse de 15 noeuds, entre le banc d'Arguin et la passe sud. Les gendarmes étaient équipés d'un GPS portable. « C'est du visuel, il n'y avait pas de bateaux, pas de baigneurs », observe le prévenu qui ne conteste pas toutefois l'infraction. 1 500 euros pour 33 noeuds « Est-ce que vous pensez que vous pouvez voir la tête d'un plongeur ou d'un baigneur lorsque vous êtes sur votre jet-ski ? », interroge l'assesseur Laurent Courcol, directeur régional des Affaires maritimes, siégeant au tribunal en qualité d'administrateur. « Oui, mais là j'ai mal évalué la distance par rapport au rivage. » Et la présidente de rappeler « qu'il faut partager la mer avec les baigneurs ». Christian, 46 ans, architecte, a été contrôlé le 8 juin 2008 entre la plage du petit-Nice et le banc d'Arguin. Il était aux commandes d'un pneumatique à coque semi-rigide équipé de deux moteurs de 350 chevaux chacun. Les gendarmes ont enregistré une vitesse de 33 noeuds. Son avocat, hier, a tenté d'expliquer que le plaisancier « connaît bien la mer et ses dangers et que la zone était très dégagée ». Le tribunal l'a malgré tout condamné à une amende de 1 500 euros. Mickaël, 28 ans, tirait un skieur sur son jet-ski quand il a été arrêté en juin 2008. Il n'avait pas le permis mer, ni flamme, ni dispositif de largage. « J'ai passé le permis par la suite », assure-t-il à la barre du tribunal. Le capitaine 1re classe de la navigation maritime Christian Riout déploie une carte et vérifie la position de l'embarcation au moment du contrôle. Résultat : 200 euros d'amende avec sursis pour le pilote et le skieur. « Ils ont une épée de Damoclès pendant cinq ans au-dessus de leur tête », confie, en aparté, Jean-Marie Le Loc'h, secrétaire général faisant fonction de greffier.
Auteur : jean-michel desplos jm.desplos@sudouest.com Tags : Gironde Faits divers Justice bordeaux Actualité SUD OUEST | Jeudi 23 Juillet 2009
| |
|